Pour qu'elle soit en bonne santé, la peau doit être préservée du stress oxydant – UV, vent, froid, polluants – qui attaque en premier lieu le film hydrolipidique mais aussi les structures de soutien (élastine et collagènes) du derme, les membranes des cellules et l'ADN des noyaux. Grands protecteurs de la peau, les principaux nutriments au pouvoir anti-oxydant sont les vitamines A, C, E (alpha et gamma tocophérol) ainsi que les vitamines du groupe B. Elles agissent en synergie avec les cofacteurs de lutte contre l'oxydation que sont le zinc, le cuivre et le sélénium. Combinés entre eux, ces nutriments permettent, entre autres, la synthèse et/ou l'action de protéines comme le glutathion ou d'enzymes comme le Q10, puissants anti-oxydants.
L'apport en vitamines et oligo-éléments doit donc se concevoir selon une logique d'associations. « Tous ces nutriments sont apportés par l'alimentation qui doit être très variée et complète si l'on veut maintenir l'élasticité, la fermeté, l'hydratation et la luminosité qui sont les caractéristiques d'une belle peau », rappelle le docteur Michel Brack, médecin spécialisé dans le stress oxydant. On trouvera, principalement, la vitamine A dans les produits laitiers, la vitamine C dans les fruits et légumes, la vitamine E dans les huiles végétales et les poissons gras, le sélénium et le zinc dans les fruits de mer et les céréales très complètes, le fer dans les viandes rouges et les abats mais également, aux côtés du cuivre, dans les légumineuses et les légumes à feuilles vertes (voir la table de composition nutritionnelle des aliments proposée par le site www.ciqual.anses.fr). « Le moindre déficit en antioxydants se répercute rapidement au niveau cutané. Chez les plus de 65 ans, le déficit le plus courant est le zinc alors que, dans la population générale, ce sont la vitamine C et le gamma tocophérol qui manquent le plus. »
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