DANS LA GUERRE qu’ils mènent contre les rides, les fabricants de cosmétiques n’en finissent plus d’innover. Mais lorsque les marques de l’âge menacent même le décolleté de ces dames, les limites de leur imagination semblent atteintes… Par bonheur pour les rondeurs féminines l’industrie textile vient de relever le gant. Le soutien-gorge antirides est né. Espagnole ou Hollandaise, on ne sait pas très bien à qui attribuer cette curieuse invention, puisque le Nightbra ibérique et La Decollette bra batave se sont emparées des poitrines féminines presqu’au même instant. Quoi qu’il en soit, les deux accessoires, présentés au dernier salon de la lingerie qui vient de fermer ses portes à Paris, agissent selon le même procédé : l’idée est d’éviter aux femmes de dormir avec un oreiller entre les seins pour que le creux ne se « froisse » la nuit, car les rides verticales apparaîtraient à cet endroit et dans ces circonstances (si, si !). Ce drôle de sous-vêtement, qui maintient sans rien cacher, ressemble un peu à un soutien-gorge de sport, mais sans les bonnets. Sa mission ? Maintenir la région du décolleté et empêcher les poitrines fatiguées de s’écraser plus encore durant la nuit. La lingerie fonctionnelle viendrait-elle de gagner une bataille contre la cosmétique ? Du tout, ripostent les labos. Car de la bonne hydratation du décolleté dépend surtout la lutte contre les rides intermammaires.
Alors, textile ou cosmétique ? La culotte protéinée, également présentée lors de l’exposition parisienne, pourrait bien mettre tout le monde d’accord. Riche en protéines de lait, et douce comme de la soie, elle est conçue à partir d’une maille tricotée contenant une dizaine d’acides aminés qui favorisent l’hydratation cutanée.
Textile ou cosmétique ? Décidément, on ne sait plus à quel sein se vouer !
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