Comme la mélatonine, la DHEA est une autre molécule très convoitée, notamment pour ses supposées propriétés anti-âge. Propulsée sur le devant de la scène il y a quelques années par l’étude DHEAge, menée par les Prs Etienne-Emile Baulieu et Françoise Forette, elle avait suscité, au début des années 2000, un véritable engouement dans les pharmacies. Compte tenu du flou juridique qui entourait la substance, le ministre délégué à la Santé de l’époque, Bernard Kouchner, avait demandé à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) de se pencher sur la question. Celle-ci avait alors conclu que l’utilisation de la DHEA devait être assujettie à la réglementation du médicament. Pour pouvoir être présentée sous forme d’une spécialité pharmaceutique, elle doit ainsi bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché (AMM), précise l’agence. La préparation magistrale de DHEA est également possible, délivrable uniquement sur ordonnance. Mais attention, prévient l’AFSSAPS, « le mode de production de la DHEA pouvant générer des impuretés, dont certaines ont un potentiel toxique avéré, les fournisseurs/fabricants de la matière première et les pharmaciens, qui assurent les préparations magistrales, ont l’entière responsabilité de la qualité de la DHEA délivrée ».
DHEA : les mêmes règles que le médicament
Publié le 18/07/2009
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2670
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