Seulement une fois sur deux, une boîte pour l'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) est donnée en pharmacie lors de l'achat d'un autotest VIH.
Lors de l’achat d’un autotest VIH, à peine plus de la moitié des utilisateurs a reçu une boîte DASTRI (54 % versus 53 % en 2018), selon le baromètre IFOP - DASTRI publié ce 28 janvier. Plus rassurant, ils sont 61 % à rapporter l’autopiqueur en point de collecte (avec ou sans la boîte DASTRI), soit une augmentation de +6 points versus 2018.
Côté pharmacien, les bons gestes pour recyclage doivent être plus systématiques lors de la délivrance : « A chaque délivrance d’un autotest VIH, nous proposons une boîte DASTRI accompagnée de la liste des centres de prise en charge concernés par la pathologie, témoigne Caroline M, pharmacienne dans l’Oise. Le tout est ficelé par un élastique pour que rien ne soit oublié à la délivrance. Nous conseillons de nous rapporter la boîte bien fermée une fois le test effectué. En tant que responsables de santé, notre devoir est la prévention des risques infectieux et l’accompagnement des patients. »
Rappelons que plus de 18 000 pharmacies, soit environ 4 sur 5, sont engagées dans le réseau DASTRI pour distribuer et recueillir les boîtes une fois remplies.
Par ailleurs, le sondage IFOP montre que chez les patients en autotraitement, les bonnes pratiques en matière de gestion des DASRI continuent à progresser : ils sont 69 % à aller chercher une boîte DASTRI en pharmacie et à la rapporter une fois pleine. Malheureusement, 31 % déclarent encore jeter la boîte ou les DASRI dans les déchets ménagers ou recyclables.
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