La marque URGO, créée en 1958, innove sur le pansement traditionnel depuis sa création. « Avant le pansement était passif, il protégeait. Aujourd’hui, il guérit » rappelle Pierre Moustial, directeur général des Laboratoires URGO. Parmi les nombreuses innovations qui ont jalonné l’histoire d’URGO et bâti son succès, on peut citer la technologie lipido-colloïde qui permet de traiter les brûlures de façon indolore (UrgoTul), la « magic french touch » comme disent les Américains.
URGO a également lancé le premier pansement liquide avec la technologie Filmogel. Des substances actives telles que des sels d’argent ou le NOSF, inhibiteur de protéases, ont été ajoutées dans les pansements (UrgoStart). Puis, de nouveaux matériaux comme des fibres hydrodétersives (UrgoClean) ont été mis au point, permettant d’éliminer la fibrine.
Le centre de recherche de Chenôve, près de Dijon, récemment rénové, emploie une cinquantaine de personnes aux domaines de compétence variés. « L’équipe pluridisciplinaire est composée de chimistes, biologistes, physiciens, polyméristes… qui élaborent les pansements intelligents de demain », explique Laurent Apert, directeur de la recherche, Urgo Médical.
Pansements avec capteurs
De nombreuses pistes sont aujourd’hui explorées. Par exemple, des pansements avec des capteurs qui pourraient donner aux soignants de précieux renseignements sur le taux d’humidité, la température sous le pansement ou la pression sous une bande de contention en cas d’ulcère veineux, sont à l’étude. Ils permettraient d’adapter au mieux les soins au fur et à mesure de l’évolution de la cicatrisation de la plaie et de personnaliser le traitement au pied du lit du patient.
Avec les universités allemandes de Berlin et d’Heidelberg et des entreprises de micro-électronique, URGO participe également, au projet européen de photothérapie LED Medilight, lancé il y a un an, afin de favoriser la cicatrisation des plaies chroniques grâce à l’exposition à la lumière.
L’innovation dans les produits s’accompagne aussi d’une innovation dans les process de fabrication. C’est ainsi qu’un Centre de transposition industrielle, NEMO, a été ouvert en 2013. C’est là que sont mises au point les machines capables de préfigurer la production de nouveaux pansements à grande échelle.
URGO, référence en France pour le soin des plaies, est numéro trois européen du marché de la cicatrisation. Le laboratoire, déjà présent dans plus de 50 pays, affiche sa volonté claire de développement à l’international.
D'après un voyage de presse au centre de recherche d'URGO à Chenôve.
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