LA CICATRICE est l’aboutissement du processus normal de réparation d’une plaie cutanée. Les premières phases de vascularisation et de prolifération du derme permettent la fermeture de la plaie, et la formation rapide d’une cicatrice jeune mais provisoire. Puis, sous l’action des fibroblastes, la cicatrisation se poursuit par une phase de maturation progressive durant six à douze mois, au terme de laquelle se constitue la cicatrice définitive. « Cette étape peut être perturbée et la cicatrisation devient pathologique, explique le Dr Pierre Pfister (dermatologue à l’hôpital Saint-Louis, Paris). La maturation peut être ralentie et la cicatrice reste rouge et gonflée entraînant des démangeaisons. On parle alors de cicatrice hypertrophique ou inflammatoire. À l’extrême, la maturation est bloquée et la cicatrice reste à l’état d’activation, elle continue à grossir pour former un bourrelet dur et épais et on parle d’une chéloïde. » Le silicone est une technique professionnelle utilisée depuis de nombreuses années dans les phénomènes de cicatrisation. En effet, cette matière inerte, sans risque d’allergie lorsqu’elle est déposée à la surface de la peau, va relancer la phase de maturation, que la cicatrice soit récente ou ancienne. Les pansements à base de silicone maintiennent et resserrent les berges de la plaie et l’empêchent de s’élargir. Cette action compressive s’accompagne d’un massage lymphatique naturel qui va faciliter le drainage de l’inflammation. Le gel de silicone provoque une hyperhydratation de la couche cornée qui envoie ainsi des messages aux fibroblastes du derme qui vont se remettre à fabriquer un collagène interstitiel normal et de qualité.
Une solution qui répond aux besoins de tous.
Expert depuis cinquante ans des premiers soins de toute la famille, Tricosteril lance une nouvelle gamme de pansements « Réducteurs de cicatrices » à base de silicone. Ils sont disponibles en deux présentations pour répondre à tous les besoins : un gel transparent adapté aux zones visibles (visage, décolleté), ou de flexion (genou, coude, doigts), et des pansements adaptés aux cicatrices récentes qui nécessitent une membrane de protection. En recouvrant la cicatrice, ils favorisent l’hydratation du tissu interstitiel et les premiers résultats se font sentir après trois à quatre semaines : la cicatrice est plus souple, aplanie, sa coloration est atténuée et les démangeaisons sont calmées. Ces pansements peuvent être utilisés par tous les membres de la famille, y compris les femmes enceintes, les personnes à peaux sensibles et les enfants. Toutefois, ils ne sont pas recommandés avant l’âge de trois ans en raison des risques d’ingestion ou de suffocation. En revanche, il n’y a pas de contre-indication pour le gel. « Ils sont efficaces sur les anciennes cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques, cependant les résultats sont meilleurs si la cicatrice est récente, précise le Dr Jean-Jacques Delas, directeur du développement scientifique du laboratoire. En revanche, ils ne concernent pas les cicatrices en creux (type acné), les vergetures, les taches de pigmentation et les aphtes. » La durée totale du traitement est d’environ huit à dix semaines. Si le résultat espéré n’est pas satisfaisant, le traitement peut être reconduit.
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