Dans un rapport qu’elle publie aujourd’hui, l’ANSES préconise de revoir les conditions réglementaires de l’usage des appareils à visée esthétique, telles qu’épilation et lipolyse.
En force augmentation, les actes d’épilation dite « définitive » et de lipolyse ne sont pas sans risques. Comme le rappelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), les effets indésirables de ces pratiques peuvent aller des réactions inflammatoires légères à des brûlures cutanées. Et ce quelle que soit la méthode utilisée (laser, lumière pulsée intense, ultrasons, froid, ou encore radiofréquences) et le lieu d’utilisation (cabinets médicaux ou instituts de beauté).
Or, souligne l’agence, « hormis pour certains appareils à laser réservés à un usage professionnel, la mise sur le marché des appareils à visée esthétique n’est pas encadrée au regard de leurs effets potentiels sur la santé ». « Divers opérateurs sont amenés à mettre en œuvre les appareils à usage professionnel dont le statut et le niveau de formation s’avèrent disparates », poursuit-elle. Certains appareils étant également accessibles en vente libre aux particuliers, des risques liés à leur utilisation se posent également pour les usagers.
Les conclusions de son expertise amène l’ANSES à recommander de revoir le cadre réglementaire associé à ces appareils et de leur appliquer les obligations associées aux dispositifs médicaux.
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