Les économies réclamées cet été sur plus de 250 produits et prestations de santé à domicile ont été revues à la baisse par le gouvernement, après une énergique mobilisation des prestataires de santé à domicile.
Ce n’est pas 200 millions d’euros d’économies que le gouvernement demandera aux prestataires de santé à domicile, mais un effort de 95 millions pour l’année 2017 (dont 60 millions d'économies déjà prévues et 35 millions de baisses supplémentaires). La mobilisation générale des prestataires de santé à domicile, à coups de manifestation et de pétition, a donc porté ses fruits, aboutissant à une réduction de plus de la moitié des économies réclamées en août dernier (voir notre article « abonné » sur le sujet).
L’intersyndicale des prestataires de santé à domicile se félicite de cette sortie de crise : « le plan proposé, même s’il demande un effort très important à la profession pour 2017, tient néanmoins compte de son modèle économique de prestation de service dans la santé et ne remettra pas en cause le suivi des patients chez eux. » Ce plan d'économies résultera, d’une part, des baisses de prix sur les lignes prévues dans l'avis de projet du 5 août mais dans des proportions moindres (de l’ordre de 1 % au lieu des baisses prévues entre 4 et 10 %) et, d’autre part, de conventions d’objectifs (dans la stomie, les troubles de la continence et de la nutrition entérale).
L'accord trouvé entre les industriels, les prestataires de santé à domicile et le Comité économique des produits de santé (CEPS), devrait également permettre de réduire l'addition pour l'officine. Le projet initial aurait en effet coûté pas moins de 50 millions d'euros de perte pour le réseau (voir notre article « abonné »).
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %