Le projet de baisse de prix des produits et prestations (LPP) remboursables par l’assurance maladie continue de provoquer des remous. Tandis que l'intersyndicale des prestataires de santé à domicile annonce qu’il prépare une manifestation pour le 22 septembre, à Paris, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) exhorte les pharmaciens à se mobiliser.
Le syndicat appelle les officinaux à apposer dans leurs vitrines l’affiche « Ne sacrifiez pas la santé à domicile » et à faire signer une pétition en ligne. Pour la FSPF, ce projet du gouvernement est purement et simplement « intolérable ». « En l’état, c’est près de 200 millions d’euros d’économies qui sont imposés sans concertation préalable », souligne son président, Philippe Gaertner.
Plus précisément, le syndicat s’oppose aux baisses de prix prévues sur le diabète, les stomies, les pansements et la nutrition orale qui « auraient un impact financier démesuré et insupportable pour le réseau ». Il demande le droit de substitution intégral sur la LPP, une marge garantie (prix de cession) sur toute la LPP à prix limite de vente et une rémunération équivalente à celle du médicament. « La FSPF n’accepte pas ces baisses de prix autoritaires, en dehors de tout dialogue, et alors même que Marisol Touraine a annoncé une amélioration des comptes de la Sécurité sociale pour l’année 2016 », explique Philippe Gaertner.
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