L’intersyndicale des prestataires de santé à domicile et les pharmaciens d'officine préparent une manifestation le 22 septembre afin de dénoncer le projet de baisse de remboursement de plus de 250 produits et prestations de soins à domicile.
Après avoir envoyé une lettre ouverte au président de la République et manifesté devant les ministères de la Santé et de l'Économie le 30 août dernier (voir notre article « abonné » sur le sujet), l'intersyndicale des prestataires de santé à domicile et les pharmaciens d’officine poursuivent leurs actions visant à faire annuler le projet de baisse de prix de plus de 250 produits et prestations de soins à domicile. Le collectif prépare une manifestation qui devrait se tenir dans la matinée du jeudi 22 septembre à Paris, sous réserve d’autorisation préfectorale.
En parallèle, les prestataires de santé à domicile ont obtenu la reprise des négociations avec le Comité économique des produits de santé. « Nous rencontrerons à cet effet Maurice-Pierre Planel, président du Comité économique des produits de santé (CEPS), demain et lundi. Nous nous félicitons de cette reprise des négociations, qui devrait s'opérer dans une logique différente, en déconnectant les obligations économiques de 2016 et de 2017. L'objectif étant de rechercher ensemble un accord qui, tout en respectant une enveloppe globale, permettra de déterminer des baisses de prix différentes selon les spécificités des produits et prestations de santé à domicile », avance Thierry Truschel, vice-président communication de l’Union nationale des prestataires de dispositifs médicaux (UNPDM), qui fait partie de l'intersyndicale.
Rappelons que le projet dénoncé, émanant du CEPS, prévoit la baisse du tarif de remboursement de plus de 250 produits ou prestations dans les domaines de l'autosurveillance glycémique, l'autotraitement du diabète, l'apnée du sommeil, la prévention d'escarres, la nutrition orale, la nutrition entérale, la stomie, les troubles de la continence et les chaussures orthopédiques. S'il était appliqué, ce plan entraînerait une baisse allant de 4 à 10 %, soit un total de plus de 200 millions d'euros qui s'ajoute aux baisses déjà en cours et négociées pour l'année 2016.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %