EN S’APPUYANT sur des données nouvelles de physiopathologie, Urgo Médical a développé un pansement inhibiteur de protéases, Urgostart. Son mode d’action innovant favorise le processus de reconstruction cutanée et permet la prise en charge accélérée des plaies chroniques dont la guérison serait très longue avec un pansement hydrocellulaire neutre. Il évite ainsi des semaines supplémentaires de soins douloureux et onéreux.
L’approche des soins s’étant peu à peu médicalisée, il est devenu nécessaire d’évaluer de façon rigoureuse l’action des différentes stratégies thérapeutiques et leur coût respectif. Pour réaliser une étude clinique en double aveugle, les pansements comparés doivent être strictement identiques, comme le serait un médicament et son placebo. Or les pansements présentent des différences visibles de texture, de couleur, de souplesse, d’épaisseur et de capacité d’absorption et d’adhérence. La comparaison en double aveugle est le plus souvent impossible, les deux produits sont reconnaissables ce qui peut introduire une subjectivité de l’évaluateur, et l’étude est menée « en ouvert ». Pour la première fois, une étude clinique, Challenge, a comparé l’efficacité de deux pansements impossibles à différencier par l’utilisateur, selon une méthodologie répondant au gold standard du médicament : contrôlée, randomisée, double aveugle sur la vitesse de cicatrisation. Son objectif était de montrer la supériorité d’Urgostart sur un pansement hydrocellulaire neutre, dans la prise en charge d’ulcères de jambe d’origine veineuse.
Deux fois plus efficace.
L’étude Challenge a été mise en place dans 45 services hospitaliers français qui ont inclus 187 patients randomisés en deux groupes. 93 % d’entre eux ont accepté de porter une compression pendant toute la durée de l’essai. Le critère principal d’efficacité était la réduction de la surface des ulcères au terme de huit semaines de suivi. Exprimée en valeur absolue, la réduction est de 6,13 cm2 dans le groupe traité et de 3,26 cm2 dans le groupe contrôle. La vitesse de cicatrisation en mm2/jour est de -10,83 pour le groupe Urgostart versus -5,15 pour le groupe contrôle. La supériorité d’Urgostart a également été démontrée sur les critères secondaires d’efficacité comme le pourcentage de patients dont la surface de l’ulcère a été réduite d’au moins 40 % par rapport à la surface initiale (65,6 % vs 39,4 %). Ce critère est retenu comme hautement prédictif d’une fermeture de l’ulcère après 20-24 semaines de traitement. L’étude Challenge a ainsi démontré qu’Urgostart est deux fois plus efficace qu’un pansement hydrocellulaire neutre, avec la même tolérance et une acceptabilité identique pour les patients et les soignants. Ces performances font d’Urgostart un traitement de première intention des ulcères de jambe et des autres plaies chroniques. Par ailleurs, la réduction de la durée de cicatrisation génère une économie parmi tous les postes de prises en charge et un moindre coût global du traitement.
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