Alors que les tests actuels demandent d'attendre plusieurs semaines après une prise de risque pour détecter une éventuelle contamination, le Conseil supérieur des recherches scientifiques (CSIC - Consejo superior de investigaciones científicas) en Espagne vient de breveter une nouvelle technologie permettant de détecter le VIH « seulement une semaine après l'infection ».
Les chercheurs du CSIS ont développé un « biocapteur » qui détecte une protéine présente dans le virus de type VIH-1, l'antigène p24, « dans des concentrations 100 000 fois inférieures » à celles des systèmes actuels. Cette sensibilité permet de réduire considérablement la période pendant laquelle le virus n'est pas détectable. L'antigène p24 n'est détectable que trois à quatre semaines après l'infection avec les tests actuels de quatrième génération. Le CSIS, la plus importante institution de recherche publique en Espagne, précise que le dispositif permet d'obtenir des résultats cliniques en moins de cinq heures. De plus, ce nouveau test utilise « des structures qui se fabriquent avec des technologies bien établies en microélectronique, ce qui permet sa production à grande échelle et à faible coût ».
L'institution rappelle que la détection précoce est un facteur clef pour améliorer l'efficacité des antirétroviraux et empêcher la propagation de la maladie. Deux millions et demi de personnes sont encore infectées chaque année dans le monde par le VIH. En 2016, 36,7 millions de personnes vivaient avec ce virus. Le VIH-1 en est le type le plus répandu et le plus agressif. En décembre dernier, l'OMS a sonné l'alerte en dévoilant que le virus continue à se répandre en Europe.
Avec l'AFP.
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