S’il semble naturel de vacciner contre les patients contre les maladies infectieuses, les immuniser contre des conséquences des maladies chroniques comme l’hypertension artérielle pourrait, en revanche, paraître contre-intuitif. Tel est pourtant le projet de recherche mené par des chercheurs de l’école universitaire de médecine d’Osaka, au Japon.
Dans un article paru mardi dans « Hypertension », Le Dr Hiroshi Koriyama est ses collègues détaillent leurs premiers résultats obtenus chez le rat. Les chercheurs ont injecté des plasmides contenant le gène codant pour une protéine chimérique, issue de la fusion entre des protéines structurales du virus de l’hépatite B et l’angiotensine II. Les animaux ont alors produit des anticorps anti angiotensine II de manière soutenue pendant au moins six mois, ce qui a eu pour effet de diminuer durablement la pression systolique.
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