Après les annonces de la direction du laboratoire, qui prévoit de supprimer 1 700 postes en Europe, dont un millier en France, la CGT de Sanofi appelle les salariés à une grève reconductible à partir du 1er février. Un premier mouvement de grève a été organisé le 19 janvier afin de protester contre le plan d'économies, dévoilé en juin dernier, et exiger la « réouverture des négociations annuelles obligatoires », a ainsi expliqué un membre du syndicat.
Sanofi, qui accuse un retard considérable pour la mise au point de son vaccin contre le Covid-19, envisage notamment de sacrifier 300 à 400 emplois dans le secteur de la Recherche et développement (R & D). Des annonces qui ont également fait réagir le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, qui a récemment demandé « une clarification sur la stratégie de développement des activités de recherche et de développement (de Sanofi) en France ». Entre 2015 et 2019, Sanofi s'est séparé de plus de 13 % de ses salariés (soit plus de 15 000 personnes), la plus forte baisse en nombre d'effectifs au sein des cinquante plus grandes entreprises de l'industrie pharmaceutique.
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