HABITUELLEMENT le médicament sert à guérir, soigner ou soulager. Parfois, très rarement, il tue. C’est l’accident iatrogène. D’autres fois encore, il sert à tuer. C’est le cas singulier du pentobarbital utilisé par certains états américains lors de l’exécution par injection de leurs condamnés à mort. Cet usage d’un médicament dans un but contraire à la vie heurte certes les consciences et particulièrement celle du thérapeute. Le fabricant lui-même, le laboratoire Danois Lundbeck, ne voit pas d’un bon œil cette macabre indication de son anesthésique. Il l’a même fait savoir aux autorités américaines : « Nous ne voulons en aucun cas que notre produit soit utilisé dans le couloir de la mort » a ainsi récemment déclaré le laboratoire qui n’exclue pas d’entreprendre une action dans le sens d’un retrait du marché. Le hic, c’est que l’anesthésique est aussi administré à des malades américains. « Nous ne pouvons priver ces patients qui en ont besoin », souligne le fabricant. Dilemme. La balance bénéfice risque du médicament trouve ici un déséquilibre aussi pénible qu’inattendu.
Un médicament dans le couloir de la mort
Clause de conscience
Publié le 27/01/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Un anesthésique qui réveille l’indignation
Crédit photo : AFP
› D.D.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2806
Décision de police sanitaire
Exploitation et publicité suspendues pour un patch prétendant soigner de nombreuses maladies
Ça vient de sortir
Orkambi granulés : un nouveau dosage pour les tout-petits
Prévention des IST
Un nouveau préservatif féminin remboursable
La gemmothérapie, une source d'énergie vitale
La force et la pureté du bourgeon frais