CERTAINES dispositions prévues par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 vont permettre d’étendre le champ de la substitution générique, se félicite en substance le GEMME, association représentant les industriels du secteur. Par exemple, il est désormais possible d’inscrire dans un groupe générique toute spécialité présentant une fraction thérapeutique active identique à celle du princeps. « Cette mesure va ainsi permettre la substitution des spécialités qui ne diffèrent de la première spécialité de référence que par la structure chimique du principe actif », explique le GEMME. « Cette évolution devrait permettre de restreindre l’érosion du répertoire des spécialités génériques lorsque les prescriptions s’orientent vers des spécialités de « seconde génération » dont les évolutions ne modifient pas l’effet thérapeutique », ajoute l’association de génériqueurs.
Autre avancée pour le GEMME : la nouvelle définition du groupe générique qui permet la substitution entre deux spécialités se présentant sous une forme pharmaceutique à libération modifiée différente. A condition toutefois qu’elles appartiennent à la même catégorie de forme à libération modifiée.
Le GEMME se dit également satisfait de la création dans le répertoire à la fin de l’année dernière du premier groupe concernant un dispositif transdermique.
« Avec ces mesures, la France rattrapera un peu son retard par rapport aux autres pays européens qui, n’ayant pas la notion de répertoire, utilisent les versions génériques de ces spécialités depuis de nombreuses années en toute sécurité et avec des économies substantielles pour leurs systèmes de santé », souligne l’association. Toutefois, malgré l’importance à ses yeux de ces évolutions, le GEMME « estime qu’il reste encore de nombreux axes à développer pour laisser aux spécialités génériques toute leur place dans une offre de soins efficiente ».
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