La tendance n’est plus à l’exil fiscal et au laxisme des États. L’annonce de la fusion de l’américain Pfizer avec l’irlandais Allergan a provoqué l’ire des autorités américaines. Car l’opération annoncée à 160 milliards de dollars était aussi la plus grande inversion fiscale tous secteurs confondus, Pfizer ne cachant pas son désir d’installer son siège social en Irlande, où la fiscalité est plus favorable. Or les États-Unis travaillaient déjà de longue date aux moyens de freiner l’exil fiscal des multinationales américaines. D’autant plus dans le secteur pharmaceutique, puisque le pays l’a toujours favorisé, que ce soit en finançant la recherche fondamentale ou en laissant les laboratoires pratiquer des prix bien plus élevés sur le territoire que dans le reste du monde. Les deux groupes pharmaceutiques espéraient certainement que la fusion serait effective avant les nouvelles mesures annoncées, mais ces dernières ont été mises en place lundi dernier. Les laboratoires ont dû se résoudre à renoncer à leur fusion hier. Pfizer doit verser à Allergan 150 millions de dollars en compensation des frais engagés. Il n’exclut pas désormais de séparer ses activités traditionnelles de ses pôles les plus innovants.
Fusion Pfizer-Allergan : le Trésor américain fait capoter la tentative d’exil fiscal
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Publié le 07/04/2016
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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