Les 17 et 18 novembre, à la salle Drouot, de nombreux meubles et objets d’art ayant appartenu à Jacques Servier, ancien président et fondateur du laboratoire éponyme, ont été adjugés sous le marteau de Me Vincent Fraysse, selon des informations du « Figaro ».
Exceptionnelle par son éclectisme, cette collection anonyme est aujourd’hui dispersée à titre judiciaire, comme l’indique le catalogue de la salle des ventes, qui souligne « la qualité des œuvres qui la composent, de la numismatique aux tapisseries, en passant par les livres et le mobilier ». « Il s’agit d’une collection éblouissante, parmi les plus belles de ces trente ou même quarante dernières années », s’enthousiasme l’experte, Sabine Bourgey, faisant référence à 230 monnaies et médailles en or, dont un ensemble de l’époque romaine. De même, Jacques Servier détenait quatre montres de poche des frères Jean-Pierre et Ami Huaud, « du jamais vu » de l’avis de l’expert Thierry Stetten. Ou encore un ensemble de trente et un manuscrits sur peau de vélin datés de 1470-1480, « frappant par ses scènes pleines de vie et les costumes des personnages », estimé entre 60 000 et 80 000 euros.
Comme le constate « Le Figaro », les pièces de cette collection tenue secrète, ont été acquises majoritairement par des musées et des institutions. Un bureau livré à Louis XIV en 1685, marqueté en chêne, bois résineux, placage d’ébène et de palissandre de Rio, estimé entre 800 000 et 1,2 million d’euros, a été ainsi cédé au château de Versailles pour 1,4 million d’euros. De même, tapisseries, manuscrits enluminés et objets Renaissance ont été « emportés par le musée de Dijon, la Bibliothèque nationale (BNF), les archives nationales ou encore la cathédrale d’Angers ». Jacques Servier, qui révèle à titre posthume le goût sûr « d’un amateur avisé et raffiné ayant le grand goût de l’Histoire de France », s’intéressait également à l’art contemporain. Au cours de cette vente, un tableau du peintre Hans Hartung, datant de 1947, a ainsi été acquis au prix record de 1,5 million d’euros, alors qu’il avait été estimé à 350 000 euros. Et le catalogue Drouot de conclure : « Le goût de notre collectionneur pour les trésors se nourrissait-il de la loi de la recherche perpétuelle ? »
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