Lors des premières universités d’été du LEEM, Pharmacité, qui se tenaient hier à Paris, le président du Comité économique des produits de santé (CEPS) est intervenu sur les modèles de financements du système de soins. À la question « Peut-on se payer toutes les innovations ? », Dominique Giorgi souligne que « depuis 15 ans, le système français y est parvenu, ce qui n’est pas le cas de tous les autres États membres de l’Union européenne ». Selon lui, pas un seul médicament innovant (ASMR 1, 2 ou 3) ne manque à l’appel. La plupart du temps, ces produits ont accédé au marché français en avance sur l’autorisation de commercialisation, « grâce au système généreux des ATU ». Mais la France ne va pas pouvoir se gargariser de cette réussite très longtemps. Au vu des négociations en cours, Dominique Giorgi indique qu’il risque d’y avoir « quelques exemples de médicaments pour lesquels nous n’arriverons pas à négocier », ce qui empêcherait certaines innovations d’atteindre le marché français. Il en appelle aux industriels promoteurs de médicaments orphelins pour qu’ils se montrent plus raisonnables. « Jusqu’à présent, tous les médicaments innovants ont été mis à disposition des patients français. Certaines négociations sont extrêmement dures, parfois longues, mais nous arrivons à des solutions tenant compte de l’intérêt des patients, de la capacité de l’assurance-maladie et de l’intérêt des industriels ; c’est ce qu’on appelle l’intérêt général. »
La France ne pourra plus se payer tous les médicaments innovants
Par
Publié le 03/07/2015
- 7 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 7 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %