L’exemple des nanovecteurs PEG munis d’un système de reconnaissance à l’acide folique permet de mieux comprendre comment, et grâce à quelle structure particulière, un nanomédicament est capable d’agir*.
La substance active est encapsulée dans des nanocapsules sophistiquées, dites de troisième génération, car elles sont 70 fois plus petites qu’un globule rouge et possèdent en plus, un radar de détection des cellules malades.
Ces nanocapsules, auxquelles on a fixé des polymères hydrophiles comme du polyéthylène glycol (PEG), et que l’on a équipées d’un système de reconnaissance utilisant l’acide folique, sont injectées au patient par voie intraveineuse et circulent dans le sang.
La présence de PEG à la surface des nanovecteurs va empêcher qu’elles soient reconnues par le système immunitaire : elles ne subiront donc pas l’attaque des globules blancs pour les capturer et les détruire. Elles peuvent continuer leur chemin dans la circulation sanguine.
En arrivant à proximité de la tumeur, les nanovecteurs munis d’acide folique se fixent sélectivement sur les cellules cibles malades, porteuses du récepteur à l’acide folique.
Elles sont ensuite transportées à l’intérieur de la cellule : le principe actif est alors « largué » dans la cellule malade (voir infographie ci-contre).
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