« Il ne s’agit certainement pas de remplacer la production industrielle traditionnelle, mais plutôt d’amener une alternative lors de situations particulières », précise d’emblée Allan Myerson, l’un des concepteurs de cette « usine de poche » à médicaments.
La mise au point de cette machine hyper-compacte (pas plus grosse qu’un réfrigérateur) par des chercheurs du MIT (États-Unis) vient de mériter les honneurs de la version en ligne de « Science ». Ce dispositif portable est capable de produire 1 000 doses de médicaments en 24 heures. En quelques heures de reprogrammation, ses inventeurs assurent qu’ils peuvent passer d’un composant chimique à un autre.
Des solutions de lidocaïne, fluoxétine, diazépam ou diphénhydramine ont ainsi déjà été produites. Les objectifs de cette micro-production sur-mesure ? La fabrication de médicaments orphelins (trop coûteux à fabriquer à grande échelle), ou encore l’approvisionnement dans des régions reculées où le stockage est habituellement difficile.
Enfin, cette unité de fabrication pourrait être utile, un peu à la façon d’un groupe électrogène, en cas de défaillance d’une usine de fabrication ou venir en appui en cas d’épidémie nécessitant la production d’un grand nombre de médicaments. La fin des ruptures de stock ? Ne rêvons pas…
Fabrication de médicaments
L’usine de poche arrive
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Publié le 21/04/2016
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Une unité de fabrication autonome et compacte
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D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3259
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