Quelque 200 salariés de Teva France se sont rassemblés le 5 juin devant le siège du laboratoire près de Paris pour manifester contre un projet de licenciements.
« Chez Teva, tout va sauf l'emploi », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants, réunis à Paris la Défense. Surendetté, le groupe israélien envisage de supprimer 14 000 postes dans le monde, dont environ 250 en France.
Sollicité par « le Quotidien », le laboratoire indique que « la manifestation de ce jour, qui a réuni quelques salariés de Teva France, est une réaction à un projet de restructuration conduit au niveau mondial dans le groupe Teva et qui aura des conséquences sociales en France (248 postes seraient supprimés). Certains partenaires sociaux, élus, cherchent encore à faire monter les enchères mais le dialogue n’est pas rompu avec les représentants du personnel et les négociations avancent conformément au calendrier social ». Pour Teva, « la priorité est de favoriser le retour à l’emploi pour l’ensemble des personnes impactées, le dédommagement financier ne contredit pas la priorité de la direction pour aider chaque personne à retrouver un emploi et aussi à assurer la pérennité des activités de Teva en France ».
Le laboratoire assure ainsi que « cet événement d’aujourd’hui n'aura pas d'impact sur les livraisons en pharmacie qui seront assurées comme tous les jours par les partenaires grossistes-répartiteurs et dépositaires du laboratoire ».
« Par ailleurs, la refonte annoncée dans le plan de transformation présenté fin mars repose sur une organisation totalement repensée autour des besoins des acteurs de santé et notamment des pharmaciens », ajoute Teva Santé.
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