La France affiche une croissance de +0,3 %, à 20,8 milliards d’euros (prix fabricant hors taxe), de son marché officinal en 2008. Ce sont les produits hospitaliers qui tirent le marché pharmaceutique français vers le haut, avec une hausse de 6 %, à 5,2 milliards d’euros. La croissance provient exclusivement de produits innovants dans des indications sévères comme les antinéoplasiques, les antiviraux ou les immunomodulateurs.
Le marché officinal a bénéficié de la progression de la prescription des médecins hospitaliers exécutée en ville (+5,6 %), de la progression de la consommation de médicaments d’automédication, ainsi que d’un taux de pénétration des génériques stable (74,4 % en volume, 63,2 % en valeur). Le marché générique a d’ailleurs dépassé la barre symbolique des 10 % du marché ville remboursable en valeur. Malgré ces bons indicateurs, IMS Health prévoit à nouveau une croissance nulle ou faiblement positive du marché officinal français en 2009, « ce qui contraste néanmoins avec un contexte macroéconomique nettement récessionniste ». Le spécialiste des études et conseils pour les entreprises du médicament précise : « Les incertitudes concernent la politique publique, notamment les effets de la loi Hôpital Patients Santé Territoires (HPST) et celui des contrats d’amélioration de la pratique individuelle (CAPI) proposés depuis cette année par les caisses d’assurance-maladie aux médecins traitants ».
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