Le Laboratoire MSD et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) informent de 18 cas de migration d'implants contraceptifs dans les vaisseaux sanguins et la paroi thoracique. La cause de ces migrations n'a pas été déterminée, mais une mauvaise manipulation lors de l'insertion de l'implant n'est pas à exclure.
Dix-huit cas de migration d’implants à base d’étonogestrel dans les vaisseaux sanguins (y compris l’artère pulmonaire) et dans la paroi thoracique ont été rapportés entre le 28 août 1998 et le 1er avril 2015. Dans 11 cas sur 18, il s’agissait de l’implant radio-opaque Nexplanon. Rappelons que Nexplanon est venu remplacer l’Implanon en 2013, en apportant deux améliorations techniques : un nouvel applicateur pour faciliter l'implantation sous cutanée, et une radio-opacité permettant de localiser l’implant à l’échographie si besoin.
« Des modifications du résumé des caractéristiques du produit de Nexplanon ont été apportées afin d’inclure des informations sur le risque de migration de l’implant », annonce le Laboratoire MSD France, en accord avec l’ANSM, dans une lettre adressée aux professionnels de santé. « Actuellement, la cause des migrations d’implants dans les vaisseaux sanguins et dans la paroi thoracique n’a pas été déterminée. Une mauvaise manipulation lors de l’insertion, comme une insertion directe de l’implant dans une veine ou une insertion trop profonde sont des mécanismes possibles », avance le Laboratoire MSD France, qui rappelle que « dans le but d’éviter les insertions incorrectes ou les complications au moment du retrait, les professionnels de santé doivent bénéficier d’une formation pratique à l’utilisation de l’applicateur Nexplanon ». Des centres de formation ont été mis en place dans cet objectif par MSD depuis 2016.
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