Minéral naturel extrait dans de nombreuses régions du monde, le talc a été classé aujourd’hui comme probablement cancérogène pour l'Homme, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Utilisé principalement en cosmétique et sous poudres corporelles, le talc a fait l’objet d’une communication des experts du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), qui ont rendu publics les résultats de leurs recherches dans la revue « The Lancet Oncology ». Une combinaison de preuves de cancer « limitées » chez l'être humain et « suffisantes » chez les animaux de laboratoire a incité l'agence pour le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à classer le talc parmi les substances « potentiellement cancérogènes ». Bien que l’exposition au produit se produise majoritairement en milieu professionnel lors de l'extraction, du broyage ou du traitement du talc, ou lors de la fabrication de produits en contenant, des soupçons existent également sur une corrélation entre l’utilisation quotidienne de talc sous forme de poudres corporelles et le cancer de l’ovaire. Les experts restent toutefois prudents et n'excluent pas certains biais dans les études ayant montré une augmentation de l'incidence du cancer. Ainsi, une synthèse d'études, publiée en janvier 2020 et portant sur 250 000 femmes aux États-Unis, n'avait pas pu établir de lien statistique entre l'usage de talc sur les parties génitales et le risque de cancer des ovaires. De nombreuses alertes ont déjà été diffusées par le passé sans toutefois que des liens aient pu être établis.
Ces soupçons avaient émergé dès les années 1970 lorsque des études avaient pointé un risque plus élevé de cancer des ovaires chez les utilisatrices de talc. Pour autant, le fabricant Johnson & Johnson (J & J) a conclu en juin 2024 un accord définitif avec la justice de 42 États aux États-Unis alors que son talc était accusé d’être à l’origine de cancers. Régulièrement, l’industriel est la cible de litiges avec les consommatrices.
Avec l’AFP.
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