Les dispositifs médicaux et produits à base d’acide hyaluronique ne seront plus disponibles que sur ordonnance - et donc qu’en pharmacie - à partir du 1er juillet, en raison des risques qu’ils présentent pour la santé.
À compter du 1er juillet 2024, tout dispositif médical ou produit à base d'acide hyaluronique injectable est soumis à prescription médicale, selon un décret publié au « Journal officiel » du 31 mai. Ce type de produit devra donc toujours être délivré aux patients en pharmacie, uniquement sur prescription d’un médecin (pour une visée médicale ou esthétique) ou d’un chirurgien-dentiste (pour une visée médicale uniquement).
Cette décision a été prise « eu égard aux risques sérieux que ces produits présentent pour la santé des personnes », précise le décret. Elle vise à mieux protéger la population des injections illégales d’acide hyaluronique. « En effet, depuis plusieurs années, un marché informel et lucratif dans lequel des particuliers et des non-professionnels de santé se procurent et réalisent sur eux-mêmes ou sur autrui des injections à visée esthétique d’acide hyaluronique s’était développé », commente la direction générale de la santé (DGS).
Les produits concernés par la prescription obligatoire sont les dispositifs médicaux injectables à base d’acide hyaluronique, quel que soit le mode d'introduction, y compris intradermique. Sont également concernés les produits n’ayant pas de destination médicale, notamment ceux utilisés pour le comblement du visage, de la peau ou des muqueuses par injection sous-cutanée, sous-muqueuse ou intradermique ou toute autre mode d'introduction (sauf ceux destinés au tatouage).
Le décret indique que ces produits « ne peuvent être mis à disposition à titre gratuit ou onéreux qu'aux médecins et chirurgiens-dentistes pour leur usage professionnel et, sur leur prescription, à leurs patients ».
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