Un projet de loi autorisant les pharmaciens à prescrire et à administrer des vaccins sera déposé aujourd’hui par la ministre québécoise de la Santé. Cette mesure est saluée par le corps médical.
Comme le prévoit un texte de loi qui sera déposé aujourd’hui par la ministre québécoise de la Santé, les pharmaciens pourront prescrire et administrer des vaccins à tout patient âgé de plus de six ans. Ainsi, dès la prochaine campagne qui débutera le 1er novembre, la vaccination contre la grippe par le pharmacien sera gratuite pour toute personne éligible à ce programme (personnes âgées, malades chroniques…). Les vaccins du voyageur seront, quant à eux, payants.
Ce projet de loi qui fait partie de la réforme de l’accès aux soins, a été bien accueilli par les médecins. Ceux-ci privilégient avant tout l’amélioration de la couverture vaccinale. En effet, à ce jour, les 1 900 pharmacies québécoises sont les seules dans le pays à ne pouvoir vacciner. Or dans les provinces limitrophes de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse, le nombre de personnes vaccinées contre la grippe a augmenté de 35 à 40 % depuis que les pharmaciens participent à la campagne de vaccination.
La seule réserve émise au Québec provient des infirmières. Autorisées, elles aussi, à vacciner, elles souhaiteraient, à l’instar des pharmaciens, pouvoir prescrire les vaccins. Et par conséquent, en percevoir le fruit de la vente.
Selon la presse québécoise, les pharmaciens pourraient également voir leur champ élargi en matière de prescription de médicament. Notamment, en étant autorisés à prescrire des médicaments en vente libre mais remboursés par l’État ou par les compagnies d’assurance. Par ailleurs, le droit à l’ajustement d’une prescription, jusqu’à présent restreint aux ordonnances de praticiens québécois, sera étendu à toute prescription émanant du territoire canadien, y compris celle d’un dentiste ou d’une infirmière.
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