Souvent présentés comme moins dangereux que les médicaments, les compléments alimentaires à base de plantes sont pourtant scrutés attentivement par les centres antipoisons. « Nous avons récemment recensé deux cas de toxicité chez des personnes ayant consommé un même complément alimentaire à visée amaigrissante. Ce produit n'était pas vendu dans le circuit officinal ; il contenait de la sibutramine », commente Elisabete Gomes. Ce cas exposé par le centre antipoison Est est l'occasion de souligner les risques d'acheter des produits sur internet ou dans des circuits de vente autres que la pharmacie. Outre la sécurité du produit apportée par le circuit officinal, l'intervention du pharmacien permet de rattraper des comportements à risque. "Le pharmacien est capable d'identifier un risque d'interaction ou une contre-indication, quel que soit le produit de santé. Il est important de considérer le patient dans sa globalité, et de connaître l'ensemble des produits qu'il consomme, même ponctuellement. Le bilan partagé de médication peut être l'occasion de relever ces risques. En outre, il serait très pertinent d'enregistrer lors de l'achat les références du complément alimentaire dans le dossier patient et le dossier pharmaceutique, pour conserver une trace de la dispensation", insiste la pharmacienne du centre antipoison.
Complément alimentaire de plantes : "où l'avez-vous acheté ?"
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Publié le 26/05/2020
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David Paitraud
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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