SI LES VILLES sont bâties de pavés et de pierres, elles sont faites aussi de bonheur et de malheur, de santé et de maladie : artistes plasticiennes installées à Florence, Ilaria Giaconi et Inès Lenz nous montrent, à travers des maquettes urbaines construites avec des emballages de médicaments, combien ceux-ci rythment la vie des citadins d’aujourd’hui.
Les deux artistes, l’une italienne et l’autre suisse, ont monté un vaste projet sur l’art et le médicament, « Farmacoma », qui inclut des vidéos et des objets, mais aussi la réalisation de plusieurs « Farmacropoli », des villes médicaments nées sur les plans de leurs villes d’origine, Prato et Coire, mais épousant aussi les rues de Florence. Exposées dans différentes galeries tout au long de l’année 2014, les « Farmacropoli » ornent même, depuis le mois d’octobre et jusqu’à fin janvier, la vitrine d’une officine du centre de Florence, la pharmacie Cavour.
Ilaria et Inès n’ont aucun lien particulier avec le monde de la pharmacie, mais souhaitent avant tout illustrer par leur travail l’omniprésence du médicament, « que les gens prennent comme des bonbons », avec leurs effets bénéfiques pour les malades, mais aussi leurs zones d’ombre, les dépendances, les scandales ou la corruption. « Farmacopoli réunit la santé et la maladie, la richesse et la pauvreté, et constitue la somme collective des petits et des grands drames personnels », explique Ilaria Giaconi ; selon elle, « nos plans de villes médicaments deviennent des sortes de cartes cliniques personnelles et collectives ».
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