Selon une étude IPSOS, réalisée pour… les centres E. Leclerc, plus de deux tiers des Français (77 %) se déclarent prêts à acheter leurs médicaments sans ordonnance en parapharmacie. D’après cette étude, menée entre le 19 et le 22 septembre auprès d’un échantillon représentatif de 1 011 personnes, 54 % des Français estiment que les médicaments comme Doliprane ou Spasfon pourraient tout à fait être vendus en dehors des officines. « La proposition monte même à 61 % pour les seniors », spécifie Leclerc dans un communiqué. Concernant plus spécifiquement la vente de médicaments sans ordonnance en parapharmacie, 77 % des personnes interrogées se déclarent prêtes à y avoir recours, et 71 % dans le cas de parapharmacies situées en grandes surfaces. Pour huit Français sur dix, la vente de ce type de médicaments en grande surface, permettrait de bénéficier de prix plus compétitifs. 56 % estiment que cela contribuerait à une plus grande rapidité de service.
Enfin, 71 % des sondés « n’achèteraient ni plus ni moins de médicaments non remboursés s’ils étaient disponibles en parapharmacie. La crainte d’une envolée des ventes des OTC et la surdose de médicaments, suite à leur ouverture à la concurrence ne semble donc pas fondée », conclut Leclerc. Une affirmation en parfaite contradiction avec l’expérience suédoise concernant justement le paracétamol qui, cinq ans après avoir été autorisé en dehors des pharmacies, va revenir prochainement dans le monopole des officines pour cause d’explosion des ventes et de surdosages ayant entraînés un doublement des hospitalisations.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %