La prescription initiale de méthylphénidate est toujours réservée aux spécialistes en neurologie, en pédiatrie ou en psychiatrie, mais elle est maintenant ouverte aux médecins libéraux.
Afin de réduire les difficultés de prise en charge des enfants atteints de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), les conditions de prescription des spécialités à base de méthylphénidate (Concerta LP, Ritaline, Ritaline LP, Medikinet, Quasym LP et génériques) ont été modifiées.
Depuis le 13 septembre, la prescription initiale hospitalière n’est plus requise. Autrement dit, un médecin spécialiste en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie, exerçant à l’hôpital ou en ville, pourra être à l’origine de la prescription initiale annuelle. Le renouvellement est possible par tout médecin dans cet intervalle d’un an.
Pour rappel, les spécialités contenant du méthylphénidate sont classées sur la liste des stupéfiants. La prescription est donc limitée à 28 jours et doit être effectuée sur une ordonnance sécurisée.
Cette décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été prise afin de limiter le retard au diagnostic et le délai d’accès aux soins. « Après concertation des différentes sociétés savantes concernées, des associations de patients et des laboratoires commercialisant des spécialités à base de méthylphénidate, l’ANSM a considéré qu’il était désormais adapté de permettre aux médecins spécialistes du TDAH hors cadre hospitalier d’initier la prescription de ces médicaments », a conclu l’agence du médicament.
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