L'agence du médicament fait un premier bilan des effets secondaires rencontrés avec les vaccins contre le Monkeypox (Imvanex et Jynneos), ainsi qu'avec le técovirimat gélule 200 mg, antiviral qui peut être utilisé à titre dérogatoire dans le traitement des formes graves cette infection.
Deux vaccins contre le virus Monkeypox sont disponibles en France (Imvanex et Jynneos) : ce sont des vaccins vivants atténués non réplicatifs, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas se multiplier dans l’organisme humain. Un antiviral oral (técovirimat 200 mg gélule) est également disponible, à titre dérogatoire et uniquement dans les établissements de santé, pour le traitement des formes graves de l'infection. Les effets secondaires rapportés avec ces spécialités sont peu nombreux.
Au 1er septembre 2022, 15 déclarations d'événements indésirables ont été effectuées après une vaccination contre le Monkeypox. « Ces effets sont majoritairement non graves et font partie des effets indésirables connus (réactions locales au site de vaccination et syndromes pseudo-grippaux) », indique d'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Quant au técovirimat, au 7 septembre 2022, 2 déclarations d'événements indésirables ont été notifiées. Il s’agit d’atteintes hématologiques, comme une neutropénie (diminution de certains globules blancs). Mais dans les deux cas, le rôle du técovirimat n’est pas confirmé.
Ce bilan de l’ANSM est donc rassurant.
Par ailleurs, on devrait avoir de moins en moins besoin de faire appel à la vaccination et au traitement spécifique du Monkeypox, étant donné que l’épidémie poursuit sa décroissance, après un pic de contaminations qui a eu lieu fin juin/début juillet.
Ainsi, selon les données arrêtées au 20 septembre, 3 943 cas ont été recensés en France, soit 110 cas supplémentaires depuis le bilan du 12 septembre. La région Île-de-France concentre toujours le plus grand nombre de cas (2 403, soit 61 %), suivie de l’Occitanie (312 cas), de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (268 cas) et de l’Auvergne-Rhône-Alpes (259 cas). 20 cas résident à l’étranger. Chez les adultes, la très grande majorité des cas sont de sexe masculin. On recense 2,3 % des femmes de plus de 15 ans et 0,2 % d’enfants de moins de 15 ans (9 enfants). Le taux d’hospitalisation est de 2,1 % (84 cas) et aucun décès n’a été signalé en France à ce jour.
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