L’Agence européenne du médicament (EMA) a précisé la semaine dernière qu’il n’y avait aucune pénurie ou tension d’approvisionnement sur le marché européen du médicament. Néanmoins, elle n’exclut pas des perturbations, voire des ruptures de stock à moyen et long terme si les fermetures de sites se poursuivent ou si des restrictions sont mises en place à l’export. Elle a, par ailleurs, rappelé aux groupes pharmaceutiques qu’il était de leur responsabilité d’assurer la continuité de l’approvisionnement de leurs médicaments.
De leur côté, des laboratoires comme le Français Sanofi ou le britannique GSK, ont souligné qu’ils avaient plusieurs sources d’approvisionnements et qu’ils suivaient l’évolution de la situation de près. La Fédération internationale des fabricants pharmaceutiques (IFPMA) note que les industriels ont constitué des stocks et qu’aucune pénurie ne devrait intervenir sur le court terme. Enfin, le G5 Santé, qui regroupe les huit principales entreprises de santé françaises, indique disposer de stocks suffisants de médicaments mais s’inquiète pour l’avenir. C’est pourquoi il appelle le gouvernement à ne plus dépendre « de pays lointains » et à « préserver les installations industrielles en France ».
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