En Ile-de-France, des décès ont été signalés avec l'utilisation de prégabaline associée à des opioïdes. De plus, le recours à la prégabaline dans un contexte d'abus est en augmentation.
Les centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP) alertent sur un nouveau risque concernant l’utilisation de prégabaline (Lyrica et génériques) associée aux opioïdes. En effet, des overdoses en lien avec l’usage de prégabaline associée à de l’héroïne ont été signalées en région parisienne en juin dernier. De telles overdoses sont également rapportées depuis quelques années au Royaume-Uni.
Par ailleurs, les centres d’addictovigilance ont remarqué une augmentation de la consommation de prégabaline dans un contexte d’abus ou de dépendance, selon l’enquête Oppidum 2018 publiée le 13 septembre. Ce bilan souligne que la moitié des personnes ayant utilisé cet antiépileptique pour mésusage l’ont obtenue illégalement.
Face à ce risque de décès et à l’augmentation du mésusage de la prégabaline, le « Pharmacien de France » rappelle que « les fausses ordonnances de prégabaline sont légion, au point que toute présentation d’une prescription de Lyrica 300 mg par un patient inconnu de l’officine paraisse d’emblée suspecte ». La vérification de ces ordonnances met souvent en évidence des falsifications grossières (fautes d’orthographe, erreur dans les numéros du médecin…). Une fois la fraude constatée, il est souhaitable de transmettre le document aux services d’addictovigilance régionaux, dont les coordonnées sont disponibles sur le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
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