Alors qu'elle avait relancé les essais sur l'hydroxychloroquine début juin suite au retrait de l'étude controversée publiée par « The Lancet », l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a finalement décidé de retirer l'antipaludéen de son essai clinique Solidarity.
La décision a été officialisée le 17 juin à l'occasion d'une conférence de presse virtuelle organisée par l'OMS. « Les preuves combinées apportées par les essais Recovery et Solidarity-Discovery suggèrent que l’hydroxychloroquine, lorsqu’on la compare avec les traitements habituels des patients hospitalisés pour le Covid-19, n’a pas pour résultat la réduction de la mortalité de ces patients », a ainsi affirmé une experte de l'OMS. « Sur la base de ces analyses et de l’étude des preuves produites, il a été conclu que l’hydroxychloroquine sera retirée de l’essai Solidarity », a-t-elle précisé, ajoutant néanmoins que si les essais sur les patients hospitalisés étaient arrêtés, l’évaluation de la molécule en tant que traitement préventif du Covid-19 serait, elle, poursuivie.
Le 8 juin, dans un communiqué, les chercheurs de l'essai clinique britannique Recovery avaient déjà annoncé que l'hydroxychloroquine (voir notre article « abonné ») ne montrait « pas d’effet bénéfique », ni sur la mortalité à 28 jours, ni sur la durée d’hospitalisation des patients en comparaison avec ceux recevant un traitement standard. Quelques jours après l'annonce de ces résultats, les autorités sanitaires américaines avaient également décidé de retirer l'autorisation d'utiliser en urgence la chloroquine et l'hydroxychloroquine en tant que traitement du Covid-19.
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