Une étude française suggère qu'une infection sévère par le SARS-CoV-2 pourrait constituer un marqueur d'un cancer sous-jacent non diagnostiqué, comme c’est le cas avec d’autres affections virales, telles que le zona par exemple.
Les patients cancéreux qui contractent le Covid ont un risque accru de forme sévère. Mais une infection sévère par SARS-CoV-2 peut-elle être un marqueur d'un cancer sous-jacent non diagnostiqué ? Autrement dit, faut-il rechercher un cancer chez les personnes déclarant un Covid sévère ? Une étude publiée dans la « Revue épidémiologique de santé publique » s’est intéressée à cette question. À partir du Système national des données de santé (SNDS), les chercheurs ont identifié un groupe de 41 300 personnes hospitalisées en soins intensifs pour Covid et un groupe de 700 000 témoins ayant un Covid mais non hospitalisés (groupes identifiés du 15 février 2020 au 31 août 2021).
En analysant ces données, les chercheurs ont découvert que, après un suivi de 170 jours environ, 2,2 % (n = 897) des patients hospitalisés ont été diagnostiqués d'un cancer contre 1,5 % (n = 10 944) dans le groupe témoin. Soit un sur-risque de 30 % d'être diagnostiqué avec un cancer resté ignoré jusque-là, comparé au groupe témoin. Le risque était significativement plus élevé pour un diagnostic de cancer rénal, hématologique, du côlon et de cancer pulmonaire.
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