Le groupe Servier a communiqué aujourd'hui sur ses activités de R & D. Au programme notamment, l'ouverture d'un nouveau centre de recherche à Saclay en 2023.
Délivrer une nouvelle molécule tous les 3 ans et investir 20 % de son budget dans la R & D, voici les ambitions du groupe Servier, qui compte concentrer ses efforts sur l'oncologie (50 % des efforts R & D) ainsi que l'immuno-inflammation, les neurosciences et le cardiométabolisme. À l’heure actuelle, 39 projets en développement clinique et autant de projets de recherche ont été lancés.
Dans la lignée de ces efforts, le groupe compte ouvrir en 2023 un centre de développement clinique en France, à Paris-Saclay, avec 1 500 collaborateurs, qui rejoindra les 4 centres déjà existants au Danemark, en Hongrie, en Chine et aux États-Unis.
Le groupe Servier a également lancé plus de 70 partenariats avec d'autres laboratoires, des biotechs et des académies pour accélérer l'innovation.
« Nous concentrons nos efforts sur des maladies comme Parkinson, qui touche 10 millions de personnes dans le monde. Avec le vieillissement de la population, cette maladie deviendra un enjeu majeur, explique Ross Jeggo (Servier). Nous voulons avant tout viser les maladies pour lesquelles il n'existe pas d'option thérapeutique, et développer des produits impactant positivement la qualité de vie des patients. Pour Parkinson, il n'y a pas eu de nouveau traitement depuis 1967. Nous voulons changer cela. »
Un aspect de ces efforts est d'adapter directement les études cliniques aux besoins des patients, en les élaborant en coopération avec les associations de patients et les patients eux-mêmes. Servier passera également par des essais décentralisés, avec un laboratoire local et des soins à domiciles. « Cette approche, centrée sur les patients, depuis la recherche fondamentale jusqu'à la mise à disposition de médicaments, nous permettra d'apporter plus rapidement des traitements mieux adaptés à leurs besoins », affirme le Dr Florence Keime-Guibert (Servier).
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