Alors que le variant indien (Delta) est de plus en plus présent en Europe et représente à lui seul 88 % des contaminations au Royaume-Uni, des chercheurs du King's College de Londres ont analysé les données du programme Zoe, pour en savoir plus sur ses symptômes.
Objectif : recenser les symptômes les plus fréquemment observés avec le variant Delta, que l'on soupçonne d'être à l'origine de l'augmentation du nombre de contaminations et d'hospitalisations observée ces derniers jours au Royaume-Uni. Si les chiffres semblent démontrer que le variant indien est 40 fois plus contagieux que le variant anglais (alpha), les symptômes du premier cité sont plus bénins selon Tim Spector, professeur d'épidémiologie génétique et directeur de l'étude. « Le Covid agit différemment maintenant, il se manifeste plus comme un mauvais rhume », a-t-il expliqué dans les colonnes du « Guardian ». « Depuis début mai, nous examinons les principaux symptômes chez tous les utilisateurs de l'application, et ils ne sont pas les mêmes qu'avant. Le symptôme numéro un est le mal de tête, suivi du mal de gorge, de l'écoulement nasal et de la fièvre », détaille-t-il. Des symptômes très courants, ce qui explique pourquoi les personnes qui en sont atteintes ne font pas toujours le lien avec le Covid et continuent donc de fréquenter leur entourage, de sortir comme si de rien n'était, au risque de transmettre le virus.
Les chercheurs ont par ailleurs constaté que d'autres symptômes caractéristiques du Covid-19, l'agueusie et l'anosmie, ne sont quasiment jamais observés avec le variant Delta.
Sans surprise, c'est chez les jeunes adultes (20-29 ans) et chez les mineurs que le nombre de cas a le plus augmenté ces dernières semaines (plus de 7 600 cas détectés quotidiennement au Royaume-Uni à la date du 15 juin, soit environ 1 600 de plus que la semaine précédente selon les chiffres du gouvernement britannique). La prédominance de ces symptômes bénins s'explique peut-être aussi en partie par le fait que les adultes les plus à risque sont majoritairement vaccinés aujourd'hui outre-Manche. À la date du 14 juin, plus de 58 % des Britanniques âgés de plus de 18 ans ont reçu deux doses de vaccin (et près de 80 % des majeurs ont reçu leur première dose).
Le 15 juin, Olivier Véran a indiqué qu'entre « 2 et 4 % des tests que nous criblons correspondent au variant indien », soit 50 à 150 nouveaux diagnostics chaque jour en France.
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