L’ANSM a créé le registre des groupes hybrides. Ce document de référence encadre la substitution par le pharmacien d’officine d’un médicament de référence par sa version hybride. Neuf groupes sont créés, correspondant à des médicaments administrés par voie inhalée pour traiter des maladies obstructives des voies respiratoires (asthme et BPCO). Un médicament hybride contient le même principe actif que le médicament de référence, mais peut s’en différencier par le dosage, la forme pharmaceutique, la composition en excipients, la voie d’administration ou l’indication thérapeutique. La substitution n’est possible que dans les situations médicales définies dans le registre. Le prescripteur peut s’opposer à la substitution dans deux situations, en l’indiquant sur l’ordonnance :
Chez l’enfant de moins de 6 ans, lorsque la spécialité prescrite a une forme galénique adaptée sans équivalent au sein du groupe hybride : « non substituable EGF » lorsqu’il existe une contre-indication à un excipient à effet notoire : « non substituable CIF ».
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %