Un champ de compétences élargi

Publié le 30/03/2009
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Le projet de loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires) adopté par les députés prévoit l’inscription dans le code de la santé publique des missions qui incombent aux officinaux. Au-delà de la dispensation des médicaments, les pharmaciens d’officine peuvent :

1. contribuer aux soins de premier recours ;

2. participer à la coopération entre professionnels de santé ;

3. participer au service public de la permanence des soins ;

4. concourir aux actions de veille et de protection sanitaire organisées par les autorités de santé ;

5. participer à l’éducation thérapeutique et aux actions d’accompagnement de patients ;

6. assurer la fonction de pharmacien référent pour un établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes qui ne dispose pas de pharmacie à usage intérieur (PUI) ou qui n’est pas membre d’un groupement de coopération sanitaire gérant une pharmacie à usage intérieur ;

7. assurer auprès de certains patients qui les désignent le rôle de pharmacien de coordination. À ce titre, dans le cadre de coopérations (...), ils peuvent notamment, à la demande ou avec l’accord du médecin, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie et effectuer des bilans de médications destinés à en optimiser les effets ;

8. proposer des prestations destinées à favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes, notamment en contribuant à l’éducation pour la santé, en réalisant ou en participant à des actions de prévention ou de dépistage.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2651