Bien moins transmissible que le virus de l’hépatite B (VHB), le VHC se transmet par contact direct avec le sang d’un sujet contaminé : de ce fait, le mode de transmission le plus banal dans les pays occidentalisés est l’usage de drogues par voie veineuse. Le partage du matériel d’injection de drogues ou même des « pailles » permettant d’en inhaler constitue un risque de loin supérieur à celui que fait courir le partage d’un rasoir, d’une brosse à dents ou d’un coupe-ongles…
L’administration de dérivés de sang contaminé est une modalité de transmission devenue extrêmement rare depuis la systématisation du dépistage du VHC dans les produits sanguins (1992) et plus encore depuis la recherche systématique de l’ARN viral dans le sang (2001). Il reste exceptionnel que l’hépatite C soit contractée à l’occasion d’autres types de soins médicaux.
Des pratiques rituelles ou esthétiques (scarifications, tatouages, piercing, circoncision) mises en œuvre avec du matériel non stérilisé constituent des occasions potentielles de contamination.
Le risque de transmission sexuelle a priori extrêmement faible peut être augmenté en cas de rapports sexuels traumatiques.
La fréquence de transmission de la mère à l’enfant est de l’ordre de 5 %, ce chiffre étant multiplié par 4 en chez une mère VIH+. L’infection par le VHC ne constitue pas une contre-indication à la grossesse : le risque de malformation fœtale est nul, celui de transmission à l’enfant réduit. L’allaitement du nourrisson est possible (sauf lésion du mamelon).
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