Différentes situations évoquant un trouble du sommeil peuvent se présenter au comptoir. Il peut s’agir d’une demande spontanée pour aider à mieux dormir, de l’achat régulier mais souvent inapproprié d’un produit pour dormir, ou du renouvellement d’un médicament somnifère.
Mieux connaître le patient.
Selon la cause, les troubles du sommeil n’impliquent pas toujours une consultation médicale. Celle-ci s’avère nécessaire en cas de fatigue extrême, ou si d’autres pathologies ou symptômes sont associés, comme la dépression, le syndrome des jambes sans repos ou le syndrome d’apnée du sommeil. Une insomnie chronique conduit également vers une prise en charge médicale et si possible, pluridisciplinaire.
Face à une plainte de sommeil altéré, il est important d’interroger le patient sur ses habitudes de vie, sur les caractéristiques de survenue de ce trouble et les conséquences au quotidien. Cet interrogatoire doit permettre d’identifier une étiologie.
Mieux connaître le sommeil.
Le discours doit être rassurant et rappeler au patient comment notre organisme fonctionne. Une meilleure compréhension du cycle veille-sommeil suffit parfois à améliorer la perception d’un trouble du sommeil, d’accepter ce trouble transitoire et de rassurer le patient. Chez les sujets âgés en particulier, il est important de rappeler que le rythme de sommeil évolue normalement, et que le temps de sommeil tend à diminuer au cours de la nuit.
Mieux dormir : quelques conseils simples.
Certains conseils prodigués pour mieux dormir relèvent du bon sens. L’environnement (la chambre) doit être favorable à la relaxation et à l’endormissement. La température ne doit pas être trop élevée. La literie doit être adaptée et changée si besoin. Les boissons stimulantes (café, thé) sont à éviter en soirée, de même que l’alcool ou les repas copieux.
Il est important de prendre le temps de se coucher, pour mieux s’endormir. La lecture ou la musique favorisent l’apaisement. Par ailleurs, une certaine régularité (se coucher à horaires réguliers) est recommandée. Il est également important de respecter le sommeil et de ne pas lutter contre les signes d’endormissement.
Les activités sportives sont évidemment recommandées. Attention néanmoins de ne pas pratiquer d’activités tardives pour ne pas suractiver le système d’éveil.
Enfin, la sieste peut être conseillée à condition qu’elle ne se prolonge pas, au risque de perturber le cycle de veille-sommeil.
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