Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont des inhibiteurs de la cyclo-oxygénase (COX).
Le méthotrexate est un antagoniste de l’acide folique inhibiteur de la dihydrofolate réductase.
Les biothérapies interfèrent avec certaines cytokines impliquées dans l’inflammation (TNF alpha, interleukine 6), inhibent l’activation des lymphocytes ou inactivent certains lymphocytes B.
Le léflunomide, auquel sont particulièrement sensibles les lymphocytes T activés, exerce une action antiprolifératrive via l’inhibition de la dihydro-orotate déhydrogénase : une enzyme mitochondriale qui permet la transformation du dihydroorotate en orotate, étape nécessaire à la biosynthèse d’uridine monophosphate, dont le déficit conduit à l’arrêt de la division cellulaire.
La sulfasalazine inhibe la synthèse des leucotriènes, le facteur de transcription NF-kappaB et stimule l’apoptose des lymphocytes T.
Article précédent
Les principaux médicaments
Article suivant
Dans quelles situations cliniques ?
Vigilance requise
Les principaux médicaments
Mécanisme d’action
Dans quelles situations cliniques ?
Quelques cas particuliers
Posologies recommandées et plans de prise chez l’adulte
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques