Les préservatifs, masculin comme féminin, empêchent le passage des spermatozoïdes dans le vagin et la fécondation : ne nécessitant pas de prescription, bien tolérés (à l’exception d’une allergie au latex imposant de recourir à des préservatifs en polyuréthane), ils constituent aussi une protection contre les maladies sexuellement transmissibles. Correctement utilisés, ils ne donnent que 2 % d’échecs pour le préservatif masculin et 5 % pour le féminin ; en pratique toutefois, les échecs peuvent aller jusqu’à 20 % pour le premier et 15 % pour le second. Les préservatifs sont utilisés pour chaque rapport sexuel, quelque soit le moment du cycle ; le préservatif féminin peut être positionné plusieurs heures avant le coït. Ces dispositifs ne sont pas réutilisables.
Le recours à un gel lubrifiant évite le risque de déchirure du préservatif : ne jamais utiliser un lubrifiant gras avec un préservatif en latex qui serait alors fragilisé (choisir un lubrifiant aqueux ou à base de silicone). Les préservatifs peuvent être associés à un autre moyen de contraception (COC, DIU, implant, spermicide...) ; il n’y a pas d’intérêt à recourir simultanément à un préservatif masculin et féminin.
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