En l'absence de traitement, les mesures prophylactiques usuelles permettant de se protéger des infections transmises par des moustiques doivent être mises en œuvre : il est ainsi recommandé d'utiliser des moustiquaires, des répulsifs agréés et d'assécher les sites de ponte des moustiques dans les pays touchés par l'épidémie. Ces mesures prophylactiques individuelles ou collectives ont été détaillées dans l'alerte épidémiologique sur l'infection à ZIKV publiée en mai 2015 par l'Organisation panaméricaine de la Santé, l'un des bras de l'OMS (www.paho.org/hq/).
Lors d’une épidémie par le ZIKV, il est recommandé aux femmes d'éviter toute grossesse et de n’avoir que des rapports sexuels protégés. En septembre 2016, l'OMS a renforcé ces recommandations : toute personne provenant d'une région infectée doit avoir des rapports protégés au moins six mois après son retour dans le pays, qu'elle présente ou non les symptômes de la fièvre Zika.
S’agissant des territoires français d’Amérique, de nouvelles recommandations sanitaires ont été diffusées en février dernier par le Haut Conseil de la Santé Publique. Les autorités sanitaires de Guadeloupe, Guyane et Martinique ont déclaré la fin de la phase d’épidémie de Zika en octobre-novembre 2016, celles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin en février 2017. Compte tenu de la circulation estimée du virus en Guyane, Martinique et Guadeloupe, le risque d’embryofœtopathies est évalué comme inférieur ou comparable à celui occasionné par la circulation du cytomégalovirus (CMV). Le manque de données ne permet pas d’évaluer le niveau de risque à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Ces recommandations, prenant en compte cette situation, s’adressent aux couples ayant un projet d’enfant et aux femmes enceintes, selon qu’ils vivent actuellement en Martinique, en Guadeloupe ou en Guyane, qu’ils projettent un voyage dans ces zones, ou encore dans un pays où la transmission du virus Zika est sporadique.
Lors d’une épidémie par le ZIKV, il est recommandé aux femmes d'éviter toute grossesse et de n’avoir que des rapports sexuels protégés. En septembre 2016, l'OMS a renforcé ces recommandations : toute personne provenant d'une région infectée doit avoir des rapports protégés au moins six mois après son retour dans le pays, qu'elle présente ou non les symptômes de la fièvre Zika.
S’agissant des territoires français d’Amérique, de nouvelles recommandations sanitaires ont été diffusées en février dernier par le Haut Conseil de la Santé Publique. Les autorités sanitaires de Guadeloupe, Guyane et Martinique ont déclaré la fin de la phase d’épidémie de Zika en octobre-novembre 2016, celles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin en février 2017. Compte tenu de la circulation estimée du virus en Guyane, Martinique et Guadeloupe, le risque d’embryofœtopathies est évalué comme inférieur ou comparable à celui occasionné par la circulation du cytomégalovirus (CMV). Le manque de données ne permet pas d’évaluer le niveau de risque à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Ces recommandations, prenant en compte cette situation, s’adressent aux couples ayant un projet d’enfant et aux femmes enceintes, selon qu’ils vivent actuellement en Martinique, en Guadeloupe ou en Guyane, qu’ils projettent un voyage dans ces zones, ou encore dans un pays où la transmission du virus Zika est sporadique.
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