Quels examens et dans quel cas ?

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Publié le 20/10/2014

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Par peur d’être incomprises, les femmes finissent par douter de la réalité de leur souffrance et supportent les symptômes de leur handicap pendant une très longue période avant de consulter un médecin. En moyenne, il se passe un délai de sept ans entre l’apparition de la maladie et le diagnostic.

L’examen clinique.

La convergence de plusieurs facteurs peut orienter le gynécologue, comme les antécédents familiaux, les facteurs de risques ou de susceptibilité individuelle, la localisation et la sévérité des douleurs, ainsi que l’intensité des crampes pelviennes et le moment où elles surviennent. Les douleurs pelviennes chroniques, entre les règles, constituent le critère principal pour poser le diagnostic, mais celui est rendu difficile par la présence de symptômes non gynécologiques (douleurs à la défécation ou à la miction, douleurs lombaires, sacrées). L’examen (spéculum et toucher vaginal) permet de détecter des anomalies s’il est bien exécuté. Il peut repérer des nodules douloureux, une rétroversion utérine (malposition de l’utérus) ou un ovaire plus volumineux et douloureux.

Les techniques d’imagerie.

L’examen gynécologique est complété par une échographie permettant de dépister des kystes sur l’ovaire et la présence d’adhérences ou de tissu cicatriciel au niveau des organes reproducteurs. L’échographie est un examen capital, peu onéreux, indolore et de bonne sensibilité mais opérateur-dépendant. L’IRM est un examen de référence capable de détecter des nodules de quelques millimètres et donc de porter un diagnostic très spécifique de l’endométriose.

La cœlioscopie.

Le diagnostic définitif de certitude s’appuie sur l’analyse du tissu endométrial prélevé au cours d’une laparoscopie diagnostique ou cœlioscopie (chirurgie mini-invasive). Mais les risques de cet examen invasif, pratiqué sous anesthésie générale, ne sont pas nuls.