Un peu de physiopathologie

Publié le 02/05/2013

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La maladie hémorroïdaire est une affection fréquente et le pharmacien est un des professionnels sollicités en première intention par les patients présentant ce trouble. Les patients de plus de cinquante ans sont plus touchés.

Les troubles hémorroïdaires, c’est-à-dire les affections du réseau hémorroïdaire, peuvent être différenciés selon l’intensité des symptômes et leur évolution. On distingue :

- La crise hémorroïdaire, qui correspond à une dilatation excessive et une inflammation des vaisseaux du plexus hémorroïdaire. Cette crise se manifeste par une sensation de chaleur et de pesanteur au niveau de l’anus, plus ou moins associée à des douleurs. Ces dernières sont plus importantes en cas d’hémorroïdes externes, du fait de l’innervation de la zone atteinte.

Les douleurs sont déclenchées par le passage des selles ou par l’exercice physique. Les saignements sont généralement discrets et surviennent à la fin de la selle. Le sang n’est pas mélangé aux matières. Des démangeaisons et des faux besoins (envies d’aller à la selle sans résultats) sont également observés. Les symptômes évoluent généralement de manière spontanée, en deux à quatre jours.

- La thrombose hémorroïdaire : c’est une complication possible de la crise d’hémorroïdes. Elle correspond à la coagulation du sang accumulé dans l’hémorroïde dilatée. Il en résulte la formation d’un caillot. Dans le cas d’une thrombose hémorroïdaire externe, le patient ressent des douleurs vives. Cette affection régresse généralement en cinq à quinze jours.

- La procidence hémorroïdaire : la dilatation exagérée des hémorroïdes internes entraîne leur extériorisation, soit lors de la défécation, soit de manière permanente. Cette complication est responsable d’une gêne, de suintements et de brûlures anales.