Cette fois, plus d'excuses. Impossible d'y échapper ! Le numérique va s'imposer dans la médecine et la pharmacie, à tous les professionnels de santé, qu'ils le veuillent ou non. C'est précisément parce que le numérique en santé va être généralisé dès l'année prochaine que « le Quotidien du pharmacien » en a fait le thème central de sa 23e Journée de l'économie.
Après une année atypique marquée par des résultats exceptionnels, la dure réalité va s'imposer, marquée par la spirale de l'inflation et des augmentations de salaire. D'une certaine manière l'irruption du numérique tombe à point nommé, puisqu'il va permettre de mieux s'investir dans de nouvelles missions rémunérées, tout en fluidifiant les relations avec les patients et avec les autres professionnels du parcours de soins.
Vous verrez dans ce dossier comment se préparer à affronter la période post-Covid et sur quels postes investir pour profiter au mieux de la trésorerie accumulée ces derniers mois, qui n'est en réalité qu'« un bol d'air », pour reprendre l'expression utilisée dans nos colonnes par Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée auprès du ministre de la Santé, qui sait de quoi elle parle, étant elle-même pharmacienne. Dans un entretien à notre journal, elle précisait : « L'économie de l'officine est fragile depuis des années et l'est toujours. En aucun cas je ne défendrai l'idée que le travail effectué pendant la crise sanitaire doit être considéré comme quelque chose de pérenne. Les résultats de l'officine ne sont pas ceux des deux dernières années. L'économie de l'officine, c'est celle de 2019 ou celle de 2020 et 2021 à laquelle on retranchera les tâches effectuées dans le cadre de la gestion de l'épidémie. » On ne saurait mieux dire.
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