CONNAISSEZ-VOUS ce nouveau fléau appelé « bio piraterie »? Savez-vous à quoi sert un cutomètre? Avez-vous déjà tâté l’étoffe des cosmetotextiles? Et visité l’« Observatoire des cosmétiques »? Pas encore? Alors dépêchez-vous de lire les pages qui suivent. Entièrement consacrées à la peau, cet organe particulier qui montre et cache tout à la fois, elles contiennent toutes les réponses à ces questions.
La peau, c’est le Pr Axel Khan qui en parle le mieux : « Organe du toucher et du désir, la peau unit, mais elle peut aussi créer des barrières ou diviser, être cause de répulsion, ou encore d’isolement et de bouleversement de l’être lorsqu’elle est affectée. » La peau miroir de l’âme, voilà une autre définition qui dit tout de la nécessité qu’il y a à assurer l’intégrité de l’enveloppe corporelle. Dermatologues et pharmaciens y travaillent. Les uns pour diagnostiquer et guérir les dermatoses, les autres pour soigner les plaies et magnifier la peau.
Dans ce dernier rôle, les officinaux sont souvent sollicités. Mais l’offre de leurs rayons est-elle adaptée à la demande ? Répond-elle aux légitimes exigences de performance et d’innocuité de la clientèle officinale ? Pas toujours, nous dit Laurence Wittner, cette impitoyable observatrice du marché cosmétique. Selon elle, ce n’est pas tant le réseau de distribution que le conseil qui accompagne la délivrance, qui fait avant tout la qualité du produit. De même, nous dit-elle, la seule porte d’entrée efficace et fiable pour évaluer un cosmétique reste la liste de ses ingrédients. Un dernier conseil pour potards, Mme Wittner ? « Le salut du pharmacien est dans la spécialisation, car l’image qu’a le public de la pharmacie, est celle d’un lieu où l’expertise et la sécurité sont assurées ». Soigner l’image dans le miroir est un devoir de pharmacien. Notre devoir à nous, c’est de vous y aider.