Le lien entre santé et alimentation est aujourd’hui démontré mais de nombreux aspects de cette relation méritent d’être approfondis. Lors de la prise en charge d’un trouble, bénin ou plus sérieux, la composante nutritionnelle ne doit pas être négligée. Pour assurer l’accompagnement des patients, le pharmacien doit se former constamment, de manière indépendante. La valeur ajoutée du conseil officinal repose en effet sur une expertise scientifique. Pour se démarquer du seul discours des laboratoires, le pharmacien peut s’appuyer sur les nombreuses études publiées et les avis de l’ANSES (ex AFSSA), de l’EFSA, et sur les documents du PNNS (programme national – nutrition santé).
Primo non nocere.
Comme pour le médicament, le pharmacien doit veiller à ce que le rapport bénéfice/risque soit toujours favorable au patient. Même sil s’agit de compléments alimentaires, il existe des contre-indications ou des précautions d’emploi. Par exemple, les prébiotiques sont à éviter chez les personnes intolérantes au lactose, en cas d’intestin irritable ou après radiothérapie du colon. En raison de données insuffisantes, les probiotiques doivent être utilisés avec précaution chez les sujets immunodéprimés. Le fer et la vitamine C doivent être évités chez les sujets souffrant d’hémochromatose.
L’individu dans sa globalité.
Le conseil officinal ne doit pas se restreindre à la vente. Le discours doit être global (cf. Cas de comptoir) et promouvoir une hygiène de vie optimisée, un régime alimentaire équilibré, une activité physique. Pour aider le patient dans cette démarche, le pharmacien peut l’orienter vers des soins de support ou vers des ateliers de nutrition proposés par certaines CPAM.
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